John Maynard Keynes

Ñòðàíèöà: 4/11

En 1936,enfin, paraît la “Théorie genérale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie”, le livre qui va asseoir durablement la gloire de Keynes. Pourquoi ce nouvel ouvrage moins de 6 ans après le “Traité de la monnaie” dans lequel il pensait déjà avoir apporté une contribution éclatante à la science économique ? La réponse n’est pas à chercher ailleurs que dans la crise éconiomique qui démarre en 1929 et qui na se plonger jusqu’à la guerre. Les theories du cycle comme celle du “Traité .”, qui s’intéressait principalement aux variations des prix, perdaient toute patience dans la situation des années 30, marquées par une quasi-constance des prix et l’enfoncement dans la depression avec des niveaux de chômage jamais atteints auparavant. A situation inédite explication inédite. Le génie de Keynes a su plus tot que les autres, proposes une telle explication et l’imposer à la profession des économistes. Mais pour y parvrnir, il fallait rompre complétement avec les manières de raisonner anciennes, “s’affranchir des idées préconçues”. Keynes n’a pas adapté un modèle ancien, il a, ainsi qu’il l’écrit lui-même, revolutionné la science économique.

L’ensemble des traveaux de Keynes a profondement marqué non seuleument l’histoire de la pensée économique, mais aussi les politiques économiques effectivement adop-tées dans le monde en particulier après la Seconde Guerre mondiale.[1,pp59-61].

3.Les approches principales de Keynes, la critique des classiques.

L’analyse keynésienne constitue une critique sévère de l’analyse neo-classique, sur les points essentiels, et semble apporter une triple rupture; ce n’est pas seuleument le champs de l’économie qui se modifie: c’est aussi l’objet et les instruments d’analyse.

Il oppose sa théorie à celle des néo-classiques.

a).l’approche macro-économique.

-Macro économique, son analyse établit d’emblée des relations entre les agrégats au niveau le plus global: le fonctionnement global d’ une économie ne peut être déduit de l’agrégation (c’est-à-dire de la somme ) des comportements individuels il a sa logique propre. Aux decisions individuelles retenues par l’analyse traditionnelle, Keynes va substituer la prise en considération des comportements de groupes, de catégories globales.Depuis le dernier tiers du XIX-ème siècle, le marché, l’offre, la demande et le prix étaient devenus les préoccupations principales des économistes: c’était bien le comportement de l’individu isolé, de l’homo oeconomicus (consommateur individuel ou producteur individuel) qui était priviligié, la demande globale, la demande globale (ou l’offre globale) qui semanifestaient sur le marché n’étaient que la somme des comportements individuels, le tout apparaissait comme la somme des parties.

Or l’univers de Keynes est, en partie au moins, un univers de la totalité, se sont des quantités saisies au niveau le plus global qui sont prises en compte: le produit national, le revenu national, l’investissement, la consommation, la demande, non pas d’un individu mais d’une collectivité: le comportement collectif a une logique différente de celle de l’individu: ce qui est sage pour un individu donné peut être une folie pour une collectivité.

Ðåôåðàò îïóáëèêîâàí: 18/03/2008