Stendhal

Ñòðàíèöà: 3/27

Le Rouge et le Noir raconte l’histoire de Julien Sorel , jeune homme admirateur de Napoléon qui hésite entre une carrière ecclésiastique ou militaire , qui a du succès auprès des femmes , et qui , parti d’une situation difficile arrive petit à petit à une respectable situation , malheureusement à la fin du livre il décède.

Dans ce roman , à travers le héros , Stendhal fait l’éloge de Napoléon Bonaparte . Julien Sorel , dés son plus jeune âge ( ‘‘Dés sa première enfance , la vue de certains dragons du 6e , aux longs manteaux blancs et la tète couverte de casques aux longs crins noirs , qui venaient d’Italie et que Julien vit attacher leurs chevaux à la fenêtre grillée de son père , le rendit fou de l’état militaire . Plus tard , il écoutait avec transport les récits des batailles du pont de Lodi , d’arcole , de Rivoli .’’) , admire l’Empereur et rendu à un âge de réflexion il regrette son départ (‘‘Depuis la chute de Napoléon , toute apparence de galanterie est sévèrement bannie des moeurs de la province’’, ‘‘Quand la présence continue du danger a été remplacée par les plaintes de la civilisation moderne , leur race (des âmes héroïques) a disparu du monde .’’ ‘‘Ah ! s’écria-t-il (Julien)que Napoléon était bien l’homme envoyé de Dieu pour les jeunes Français ! Qui le remplacera ? Que feront sans lui les malheureux , même plus riches que moi , qui ont juste les quelques écus qu’il faut pour se procurer une bonne éducation , et pas assez d’argent pour acheter un homme à vingt ans et se pousser dans une carrière ! Quoi qu’on fasse , ajouta-t-il avec un profond soupir , ce souvenir nous empêchera d’être heureux !’’)

Et le rêve de Julien Sorel est de succéder à son héros (‘‘Son bonheur n’eut plus de bornes lorsque , passant près du vieux rempart , le bruit de la petite pièce du canon fit sauter son cheval hors du rang . Par un grand hasard , il ne tomba pas ; de ce moment il se senti un héros . Il était officier d’ordonnance de Napoléon et chargeait une batterie .’’)

Si vous avez raté le roman

Stendhal ne sculptait pas ses romans dans le marbre. Il écrivait vite, très vite, pour capter la vitesse de la vie, saisir son époque. La trame du roman est d'ailleurs tirée d'un fait divers qui agita l'lsère en 1827. Son héros Julien Sorel est un jeune homme pauvre et doué qui, dans la France ultra et bigote de la Restauration, ne peut sortir de sa condition que par la prêtrise et les femmes, car Julien est beau garçon. Il n'est pas Rastignac, trop impétueux pour cela. Ni Don Juan. Ce sont les femmes qui le choisissent.

D'abord, madame de Rênal, la provinciale, épouse du maire de Verrières, la petite ville où Julien est né, qui l'a engagé comme précepteur des enfants. Puis Mathilde de La Mole, la Parisienne, enfant gâtée et fanstasque du marquis de La Mole, un pair du royaume dont Julien est devenu le secrétaire. Alors qu'il est sur le point d'épouser la jeune fille, il prend connaissance de la lettre, toute de venin, que madame de Rênal a envoyée à son futur beau-père, le marquis. Il décide de la tuer. Julien, comme tous les héros de Stendhal, ne mourra pas dans son lit.

Un grand écrivain appartient à tout le monde et

Stendhal est de ce point de vue un écrivain singulier, pour employer un qualificatif qu'il affectionne, au point qu'on le trouve parfois à plusieurs reprises dans la même page de l'un de ses romans et des centaines de fois dans son oeuvre.

Ðåôåðàò îïóáëèêîâàí: 11/04/2007