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A la fin des anées vinght, la rentabilité des entreprises britanniques était insuffisante. Ce n’est pas le cas pour les entreprises française d’aujourd’hui. Mais le manque de confiance dans l’avenir, lié à l’importance du chômage aussi bien qu’à la mondialisation, suffit à expliquer dans l’optique keynésienne pourquoi les entreprises n’investissent pas malgré des taux d’autofinancement record.[1,p 68].
III.L héritage de Keynes dans la pensée économique contemporaine.
Après avoir regné presque sans partage sur l’analyse macro-économique et inspiré les politiques économiques des “Trente Glorieuses”, la pensée keynésienne a subi, depuis le début des anées 70, des revers de fortune et des attaques théoriques désavantrises, qui ont pu suggérer qu’elle pouvait désormais être rangée au magasin des idées dépassées. Le discrédit qui pèse sur les analyses qualifiées keynésiennes, parmi les économistes européens, et notamment français, n’a d’égal que la défiance ou le sentiment d’impotence que suscitent les politiques macroéconomiques dites keynésiennes. Pourtant, la plupart des difficultés macroéconomiques dont souffrent aujourd’hui les économistes européens ont des airs résolument keynésiens, la réthorique politique également; à tout le moins peut-on y diagnostiquer des déséquilibres - chômage, faiblesse de la croissance, de la demande, etc. - qui ne semblent pas en passe de se corriger spontanément par le seul jeu du marché.
Depuis environ deux décennies, aux Etats-Unis surtout, de nouveaux courants d’ana-lyse macroéconomique, revendiquant plus ou moins explicitement l’héritage de la pensée keynésienne, cherchent à redonner des fondements et une legitimité aux institutions keynésiennes et aux interventions qui s’en réclament.[1,p.62 ].
1.Les keynésiens.
Alors, on peut dire que la pensée de Keynes a donné lieu à des interprétations diverses. Tout un courant dominant s’est efforcé de réaliser la synthèse entre les analyses néo-classique et keynésienne: en témoignent les traveaux de Hicks et de Samuelson. Plus récement, la “théorie du déséquilibre”, courant représenté en France par E. Malinvaud et Benassy, reformule l’équilibre général en intégrant certaines hypothèses de Keynes (rigidité des prix en courte période).
D’autres théoriciens incistent au contraire sur la rupture entre Keynes et l’économie classique. C’est le cas de l’Ecole de Cambrige avec J. Robinson et certains écono-mistes français (Barrère, Fitoussi, Poulon).
Enfin les successeurs de Keynes, en élargissant son analyse à la longue période, ont élaboré des modèles de croissance spécifiant les conditions de l’équilibre sur les marchés. Les plus connus sont ceux de Harrod et Damar.
Les politiques dites keynésiennes désignent d’abord les politiques anticrise de relance par la demande. Plus largement, elles englobent les politiques sociales et les politiques de plein-emploi développées après la Seconde Guerre mondiale à partir des rapports Beveridge (1942 et 1944) qui constituent leur soubaissement doctrinal. En règle générale, les politiques d’inspiration keynésienne relativement l’efficacité de l’instrument monétaire et privilégient l’action par le budget.[2,p57 ].
Ðåôåðàò îïóáëèêîâàí: 18/03/2008