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IY.Conclusion.
L’apport de J.-M. Keynes à la théorie économique est indiscutable. Toutes les politiques de l’après-Deuxième Guerre mondiale s’inspirent plus ou moins largement de ses principes jusqu’aux années 1973. Si Keynes s’inscrit dans une analyse traditionnelle, la “Théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie” (1936) semble indiquer une rupture sur plusieurs points avec l’analyse traditionnelle. Il raisonne en termes glaubaux, ce qui l’intéresse ce sont des agrégats, production, consommation, revenu, investissement au niveau national. Les néo-classiques fondent leur théorie sur la rationnalité de “l’homo oeconomicus”, sur l’ordre naturel qui fait de l’intérêt collectif la somme des intérêts particuliers, sur l’équilibre général qui résulte du bon fonctionnement du marché. Pour Keynes il n’y a pas de passage obligé entre intérêt individuel et intérêt collectif; et l’équilibre du marché peut être un équilibre de sous-emploi.(voir p.22) En conséquence l’Etat ne doit pas se contenter d’un rôle minimal, il doit pallier nottament les insuffisances de l’initiative individuelle, il peut être interventionniste. En effet, en privilégiant les agrégats, Keynes raisonne en termes de flux et de circuit: le marché n’est plus l’épicentre de la construction économique mais un moment de circuit, et les prix ne sont plus mécanisme régulateur unique. Ils fondent la macroéconomie modèrne.[6,p63].
Je crois qu’il faut étudier et developper les idées de Keynes,car; comme l’histoire et la situation économique d’aujourd’hui le prouvent, ses approches pourraient être utiles pour lutter contre la crise économique contemporaine.
Y.Bibliographie.
1) Découverte de l’économie 2. Histoire de la pensée economique ¹ 280, mars-avril 1997. J.-I. Capul. La documentation française.
2) Dictionnaire d’économie et de sciences sociales. C.-D. Echaude-maison, F.Bazureau, J.-P. Cendron. ed. Hatier, 1989.
3)Initiation à l’économie. Les concepts de base. Les techniques, les grands économistes. J.Brémond, M.-M. Salort. ed. Hatier, 1986.
Nouveau manuel. Sciences économiques et sociales.
P. Combemale, J.-P. Pirou. ed. La découverte, 1995.
Sciences économiques et sociales. La nouvelle donne mondiale des années 90. C.-D. Echaudemaison, G. Bensaid, M. Bernard, C. Dargent. ed. Nathan 1990.
6) Un monde en mouvement. C.-D. Echaudemaison, M. Bernard, M.Drouet, N. Pinet. ed. Nathan 1987.
Les classiques |
Keynes |
optimisme |
pessimisme |
prévision parfaite |
incertitude |
laisser-faire |
interventionnisme |
processus d’équilibre automatique sur tous les marchés en situation de concurrence |
La concurrence ne suffit pas à garantir l’équilibre, aussi bien sur le marché du travail (chômage involontaire) que sur le marché de biens (rejet de la loi de Say) |
ajustement par les prix |
ajustement par les quantités |
on peut trouver le plein-emploi par la baisse du salaire nominal |
la baisse du salaire nominal conduit plutôt à l’aggravation du chômage |
économie de l’offre |
economie de la demande |
la redistribution des revenus en faveur des plus pauvres décourage la production |
la redistribution augmente le propension à consommer, la demande et la production |
libre-échange |
protectionnisme |
stabilité du taux de change |
taux de change ajustable |
Ðåôåðàò îïóáëèêîâàí: 18/03/2008